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Liège

Garde alternée / égalitaire? Quels sont vos droits vis-à-vis de vos enfants en cas de séparation ?
Divorce et séparation, Liège
Garde alternée / égalitaire? Quels sont vos droits vis-à-vis de vos enfants en cas de séparation ?
23 mars 2018 at 15 h 28 min 0

Beaucoup de parents se posent cette question légitime quant à la garde de leurs enfants.

La loi impose au juge d'envisager prioritairement le modèle égalitaire, ce qui signifie un temps égal chez le papa et chez la maman mais sans en préciser les modalités pratiques. Dans les faits, de nombreuses familles pratiquent un modèle égalitaire par semaine mais également par demi semaine. Il n'y a donc pas de modèle "type" imposé par la loi. S'il s'agit d'un principe général, il faut toutefois savoir qu'en pratique ce modèle est loin d'être celui qui est appliqué majoritairement par les tribunaux. En effet, la loi prévoit que le tribunal peut s'écarter du principe de la garde égalitaire s'il le juge contraire à l'intérêt du/des enfant(s). Lors des plaidoiries, beaucoup de paramètres entrent en ligne de compte : surtout l'âge des enfants mais également l'implication de chacun des parents dans l'éducation des enfants du temps de la vie commune et depuis la rupture, les disponibilités de chacun des parents et leurs contingences professionnelles, l'emplacement géographique de l'école, etc. Il est donc possible qu'un juge fixe un hébergement égalitaire pour un enfant en bas âge dans un contexte où les deux parents se sont toujours occupés de la même façon de l'enfant tout comme il est possible qu'un hébergement principal soit fixé chez l'un des parents alors que l'autre ne bénéficiera que d'un weekend sur deux pour des enfants plus grands. Quoi qu'il en soit, tout parent dispose d'un droit d'hébergement qu'il peut solliciter en justice s'il ne peut pas en bénéficier de manière amiable. Par conséquent, n'hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez disposer de plus amples informations sur vos droits et sur la procédure à suivre.
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Victime d’un accident ? D’une agression ? A quelle indemnisation prétendre ?
Droit civil, Droit de roulage, Droit pénal, Liège
Victime d’un accident ? D’une agression ? A quelle indemnisation prétendre ?
7 septembre 2017 at 18 h 47 min 0

Beaucoup de personnes se retrouvent démunies suite à un accident (de la route, ménager ou autre) ou une agression dont elles ont été victimes.

Passé le premier choc, il faut pourtant rapidement pouvoir être dûment informés de vos droits et entreprendre toutes les démarches utiles à la bonne suite de votre dossier, en vue d’obtenir une indemnisation pour le dommage que vous avez subi. Ainsi, notre bureau pourra intervenir dans le cadre de l’enquête pénale en cours afin de vous assister au mieux dans ces moments difficiles mais également vous aider à prendre des décisions quant à l’orientation à donner à votre dossier. Il pourra ainsi vous guider tout au long de la procédure qui peut parfois s’avérer laborieuse lorsque se pose la question de la responsabilité de la ou des personnes impliquées dans l’accident. L’intervention de l’avocat est également déterminante au moment du calcul de l’indemnisation de votre dommage. Notre cabinet pourra, en fonction de votre dommage, vous aider à établir une note de réclamations vous permettant d’être indemnisé de la manière la plus adéquate et la plus juste possible. Si l’auteur de l’accident ou de l’agression ne peut être identifié ou est insolvable, d’autres alternatives existent afin de pouvoir obtenir une indemnisation. Il existe toutefois des conditions et des procédures spécifiques à remplir. Notre bureau pourra le cas échéant vous guider, vous assister et vous aider à introduire une demande auprès du Fonds Commun de Garantie Automobile ou du Fonds d’Aide aux Victimes d’Actes Intentionnels de Violence. Enfin, si vous disposez d’une assurance protection juridique, vos frais de défense sont pris en charge par votre compagnie d’assurances, ce qui vous permet de vous défendre de manière optimale sans devoir exposer des frais d’honoraires d’avocat. Si vous souhaitez de plus amples informations, notre cabinet est à votre disposition via la page contact
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Convocation d’un mineur pour audition Salduz
Droit de la jeunesse, Liège
Convocation d’un mineur pour audition Salduz
12 janvier 2017 at 12 h 44 min 0

Vous (mineur) ou votre enfant êtes convoqué à être entendu au commissariat

Depuis peu, la loi Belge impose que toute personne mineure appelée à être entendue par les forces de police doit bénéficier pour ce faire de l’assistance d’un avocat. Il s’agit d’une obligation légale et le jeune ne peut renoncer à ce droit.   La convocation Le jeune et ses parents reçoivent une convocation qui contient la liste des droits du jeune lors de son audition : il est important qu’il en prenne connaissance avant son audition et puisse en discuter avec son avocat et poser toutes les questions nécessaires.   Le jour de l’audition Avant l’audition, le jeune doit pouvoir s’entretenir avec son conseil des faits pour lesquels il est appelé à être entendu (le motif de la convocation figure sur cette dernière et il est conseillé au jeune de s’en munir le jour de l’audition). Durant l’audition, l’avocat est présent aux côtés du jeune et joue un rôle important puisqu’il devra veiller au respect des règles de l’audition mais pourra également rappeler au jeune quels sont ses droits, les questions auxquelles il peut ou pas répondre, etc. Après l’audition, l’agent de police relira au jeune ses déclarations et là encore l’avocat aura la possibilité de faire modifier ou rectifier certains passages de l’audition en fonction des déclarations de son client.   Les droits du jeune Si vous souhaitez obtenir plus d’informations sur les droits du jeune lors de l’audition Salduz, n’hésitez pas à nous contacter.   Et après ? Quelles seront les suites de cette audition ? Si le mineur a été entendu comme témoin uniquement, il n’y a aucun dossier « à sa charge » et il n’y aura généralement pas de suite. Par contre, si le mineur a été entendu en qualité de « suspect », le dossier est transmis par la police au parquet qui décidera de l’opportunité des poursuites. Si le parquet décide qu’il existe des indices suffisants de culpabilité, il renverra le jeune devant le juge de la jeunesse qui pourra prendre toute une série de mesures, provisoires dans un premier temps, puis au fond lors d’une audience publique. Cela peut aller d’une simple réprimande à un placement en milieu ouvert/fermé, des prestations d’intérêt général. Le panel est vaste et vise à répondre aux circonstances concrètes de l’affaire et à la personnalité du jeune. Là encore, la présence de l’avocat est obligatoire. Son assistance est indispensable afin de garantir le respect des règles de procédure et donner les explications nécessaires au jeune.   Coût de l’avocat Que ce soit devant la police ou, plus tard, devant le juge ou le tribunal de la jeunesse, le jeune a droit à l’aide juridique gratuite soit à ce qu’on appelle plus vulgairement un avocat « prodéo ». Aucune somme ne devra donc être payée par le jeune, les honoraires de l’avocat étant pris en charge par l’Etat. Il devra simplement se munir de sa carte d’identité pour attester de sa minorité.   Et les parents ? Les représentants légaux du jeune sont également entendus sur les faits par la police. Si le jeune doit ensuite comparaitre, suite au réquisitoire du parquet, devant le juge de la jeunesse ou le tribunal, les parents sont également convoqués. Il peut être utile qu’ils soient assistés d’un conseil, que ce soit pour lui aiguiller au travers de la procédure et leur apporter toute l’aide et les explications utiles, mais également en cas de risque d’indemnisation des victimes. En effet, si les actes (faits qualifiés infraction) commis par le jeune ont entrainé un préjudice (matériel et/ou moral) pour une personne ou une société, ces dernières peuvent réclamer une indemnisation au jeune et à ses parents, tenus comme solidairement responsables. Les parents peuvent, dans des circonstances exceptionnelles, se décharger de cette obligation s’ils démontrent qu’ils n’ont commis aucune faute dans l’éducation de leur enfant. Les parents n’auront droit à l’aide juridique gratuite que si leurs revenus ou leur situation financière le permettent (voir aide juridique). Si vous souhaitez de plus amples informations, notre cabinet est à votre disposition via la page contact
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La déduction fiscale des pensions alimentaires
Divorce et séparation, Liège
La déduction fiscale des pensions alimentaires
5 avril 2016 at 8 h 39 min 0

Puis-je déduire les pensions alimentaires que je verse pour mes enfants ? Puis-je déduire les pensions alimentaires que je verse pour un ex conjoint ?

A l’inverse, dois-je déclarer les pensions alimentaires que je perçois pour mes enfants ? Et quid de la déduction fiscale des pensions alimentaires que je perçois pour moi-même ? Toute personne séparée ou divorcée peut être amenée, un jour ou l’autre, à se poser cette question lorsqu’elle remplira sa déclaration d’impôts. Il convient au préalable de noter que le système de déduction/ imposition diffère, d’une part, si vous payez ou si vous percevez la pension alimentaire et, d’autre part, s’il s’agit d’une rente entre époux ou pour des enfants. En principe, la personne qui paie une pension alimentaire quelle qu’elle soit (parts contributives pour des enfants, secours alimentaire à un(e) épou(x)(se) ou pension alimentaire après divorce) peut la déduire fiscalement à 80 %. Il y a toutefois plusieurs conditions à respecter pour pouvoir ce faire, notamment que la pension soit payée de manière régulière. Si vous percevez une pension, cela ne signifie pas pour autant que vous deviez la déclarer comme un revenu imposable. En effet, les pensions alimentaires que vous percevez pour vos enfants (appelées parts contributives) ne doivent jamais être déclarées car elles constituent un revenu propre à l’enfant même si elles vous sont versées. Par contre, si vous percevez une pension alimentaire pour vous-même (secours alimentaire ou pension alimentaire), celle-ci devra être déclarée comme vos revenus mais ne sera imposée qu’à 80%. Enfin, en matière d’hébergement égalitaire, il convient de noter que l’avantage fiscal de l’enfant à charge peut être attribué aux deux parents à certaines conditions, ce qui peut également avoir une incidence sur votre imposition.   À venir : quand puis-je demander une augmentation ou une diminution des pensions alimentaires ? Si vous souhaitez de plus amples informations, notre cabinet est à votre disposition via la page contact
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